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Histoire et Tourisme
RUE DU RECTEUR PERROUD
Beaucoup d’habitants de Lagnieu connaissent cette petite rue puisque les bureaux de la perception se trouvent au numéro 4, mais qui sait encore qui fut le Recteur Perroud ?
Né le 28 janvier 1839, à Villefranche-sur-Saône, Claude Perroud était le fils d’un modeste cordonnier, illettré, ce qui était alors fréquent. Son père restait très attaché aux valeurs républicaines nées de la révolution, ce qui lui faisait perdre des clients dans un siècle de grande instabilité politique où il était dangereux d’afficher ses idées. Le Consulat et l’Empire (1800-1814), le retour de la monarchie (1815-1848), la seconde République (1848-1852) et le second Empire (1852-1870) allaient se succéder jusqu’à la IIIème République.
Grâce à la mère de Claude qui voulait que ses enfants « en sachent plus » qu’elle, le petit garçon est mis à l’école du Père Véran qui, le trouvant particulièrement doué et opiniâtre, l’encourage à poursuivre ses études au collège de Villefranche. Il obtient ensuite une bourse pour aller au Lycée à Macon. En 1855, le père de Claude meurt, laissant des dettes. La famille refuse que le jeune homme prometteur arrête ses études. Elle vit encore plus pauvrement et travaille davantage. Après le baccalauréat, Claude est reçu premier à l’école Normale Supérieure de Paris d’où il sort professeur d’histoire-géographie. Il exerce d’abord au Lycée du Puy. Pour améliorer un salaire très médiocre et payer les dettes de son père qu’il a promis de rembourser, il donne aussi des cours particuliers et devient rédacteur du journal le Moniteur de la Haute-Loire. Il fait ainsi ses débuts dans le journalisme. Après avoir réussi son agrégation, il est nommé à Clermont Ferrand où il fait connaissance de Justin Bourget futur recteur d’académie, père de Paul Bourget qui deviendra écrivain et père aussi d’Henry, futur astronome et directeur de l’observatoire de Marseille qui deviendra son gendre.
Républicain de cœur comme son père, il se sent mal à l’aise pour enseigner sous le régime autoritaire du second empire. Aussi en 1866, son caractère entier l’amène à démissionner de l’enseignement. Il se met en congé et devient journaliste à Bourg-en-Bresse, travail mieux payé qui lui laisse du temps pour penser à ses thèses. Il devient rédacteur en chef de l’Indépendant du Courrier de l'Ain jusqu'en 1871. Il se lie d’amitié avec Charles Jarrin, vieux garçon original, brillant et cultivé, historien et écrivain de la Bresse et du Bugey.
Celui-ci lui présente sa nièce, Zoé Berlie, fille unique « distinguée, d’une bonté exquise, d’un charme pénétrant » dont les parents possèdent une maison à Lagnieu où le grand-père était médecin et maire. Claude Perroud estimé partout où il passe est décrit comme un homme « beau, grand, avec regard bleu très clair reflétant sa bonté et sa loyauté ». Les deux jeunes gens se plaisent et se marient en 1870. Claude Perroud va ainsi découvrir Lagnieu dont il apprécie le calme, la verdure et la douceur de vivre. Il a réintégré l’enseignement à Bourg-en–Bresse puis est nommé à Lyon où il a fait la connaissance du poète Victor de Laprade. Napoléon III a été destitué, la IIIème République a vu le jour et durera de 1870 à 1940.
En 1878, afin de terminer ses thèses, il obtient un congé avec solde qu’il vient passer à Lagnieu en compagnie de son épouse et de sa fille Camille née en 1874. Dans ses souvenirs, il évoque cette période comme une des plus heureuses de sa vie.
Il soutient ses thèses à la Sorbonne en été 1881 avec grand succès et est nommé maître de conférence de géographie à la faculté de Douai.
Jules Ferry, personnalité dominante de la nouvelle république veut moderniser l’enseignement, rendre l’instruction primaire obligatoire pour les garçons et filles âgés de 6 à 13 ans et créer des écoles publiques gratuites et laïques.
Il cherche des hommes jeunes, énergiques et ouverts aux idées républicaines. Claude Perroud est choisi pour réorganiser l’académie de Toulouse qui comprend 8 départements. Pendant 27 ans, de 1881 à 1908, il occupera cette haute fonction de recteur d’académie. Il créera aussi la véritable université de Toulouse, la classant juste après Paris. La tâche à accomplir pour mettre en œuvre les projets de Jules Ferry était gigantesque.
Travailleur infatigable, doué d’une prodigieuse mémoire, il trouve parallèlement le temps de mener à bien une importante œuvre littéraire et historique sur Bourg, La Dombes, le Fareinisme et le Languedoc. Il s’est vu confier les écrits des révolutionnaires et voue un intérêt particulier à Madame Roland et aux révolutionnaires modérés. C’est ainsi qu’il publie divers mémoires et correspondances sur les personnages de la Révolution de 1789, principalement les Girondins.
Chaque vacance scolaire le ramène à Lagnieu, dans sa chère maison qu’il a fait agrandir pour y installer deux grandes bibliothèques et pour recevoir sa famille et les très nombreux amis qu’il s’est fait un peu partout.
Il décède chez sa fille à Marseille, la plume à la main à l’âge de 80 ans et son corps est ramené au cimetière de Lagnieu aux côtés de son épouse qu’il avait eu la grande douleur de perdre en 1901.
Toulouse, Villefranche-sur-Saône et Lagnieu ont honoré sa mémoire en donnant son nom à une rue.
Le recteur Perroud fut donc un homme du XIX ° siècle, un enfant du peuple qui put gravir les échelons sociaux par son seul mérite, grâce à sa volonté, son intelligence et le dévouement de sa famille, il devint professeur, journaliste, recteur d’académie sous la IIIème république, écrivain et historien de la révolution française.
Suzanne Bellier
Un peu d'histoire
Les textes que vous allez découvrir ci-après sont intégralement extraits d'un ouvrage intitulé: "Richesses touristiques et archéologiques du canton de LAGNIEU" achevé d'imprimé en 1988.
La rédaction et la coordination ont été assurées par Monsieur Alphonse Martelain.
L’histoire générale de Lagnieu se confond avec celle de St Sorlin, cette localité étant le chef-lieu de châtellenie, du mandatement ou du marquisat. Quelques faits particuliers à Lagnieu doivent être évoqués :
C’est en 1309, alors que Lagnieu était dauphinois, que Jean II, dauphin de Viennois, lui accorda sa charte de franchises. Ces franchises furent confirmées par les deux derniers Dauphins, puis par la plupart des Comtes et Ducs de Savoie et enfin par les Princes de Savoie-Nemours.Les plus anciens comptes de syndics de Lagnieu sont ceux de 1377 qui font état des dépenses occasionnées par la construction des murailles de la ville.
Lagnieu fut en effet longtemps confinée dans le quadrilatère irrégulier : place de la Liberté, rue Pasteur, place des Fontaines d’Or, rue des Ecoles et rue Gambetta, clos de remparts avec une dizaine de tours et trois portes. A l’extérieur, seulement quelques granges, bergeries et les hameaux …
En 1471, Claude de Montferrand, déjà propriétaire de la Tour du Vernay , obtint du Duc de Savoie l’autorisation de construire le château qui existe toujours.
Ce même Claude de Montferrand, en 1476, fonda le Chapitre de Lagnieu (8 chanoines et un doyen). Cette fondation entraîna une transformation de l’église d’alors, qui prit le rang de collégiale. C’est parmi les chanoines du chapitre que sont choisis les curés de Lagnieu la plupart du temps. L’abbaye d’Ambronay perçoit la dîme.
Lagnieu vit de la vigne, d’un peu d’artisanat et surtout du commerce. Foires et marchés sont nombreux et d’une certaine importance.
La foire de la Saint-Martin est sans doute la plus ancienne, celle de la Saint-Vincent nous a été accordée en 1444 par le Duc Louis de Savoie.
Comme ailleurs, la vie à Lagnieu est entrecoupée de périodes de famine, d’épidémies, de guerres et de dévastations.
La première occupation française de la région (1536-1559) par les troupes de François 1er, a fortement marqué les esprits, laissée des souvenirs cuisants et coûté fort cher !
Une des dernières épidémies de peste en 1581, celle que l’on appelle à Lagnieu la peste de Joyamoux, n’a pas été et de loin, la plus mortelle, mais elle est restée dans la tradition populaire.
Les habitants atteints ou présumés atteints, étaient transférés « aux cabanes » à Joyamoux, lieu de quarantaine, où ils étaient nourris par la ville et où on les enterraient s’il y avait lieu.
Des procès nombreux avec nos voisins sont venus meubler le temps de nos syndics : procès contre la Chartreuse de Portes, possessionnée dans la ville après le legs d’Amblard Collombet – contre la Chartreuse de Salettes « en Dauphiné », contre le Sieur de Montverd à propose du pré de Pieux, de soi-disant hérétiques ou sorciers avec l’intervention de l’Inquisiteur, et pour finir le procès que l’on a appelé « des bancs et des chaises de l’église » qui fut pour Lagnieu le début de la Révolution !
La rivalité avec Saint-Sorlin, notre capitale administrative, au sujet de la justice ou des marchés a toujours été vive au cours de siècles.Très tôt, Lagnieu posséda un hôpital (oh ! bien modeste), un collège, dont on trouve trace dès 1360.
Pays de vignobles, Lagnieu est fortement touchée par le phylloxéra. Les quelques tanneries ne peuvent procurer assez de travail.
Un effort d'urbanisation est cependant fait au 19ème siècle : construction de la Mairie (1835), de l'église (1867), d'écoles.
Après la guerre de 1914-1918, à laquelle Lagnieu paya un lourd tribu, ce fut "l'ère industrielle", et un peu plus tard l'augmentation sensible de la population, nécessitant logements et installations collectives ; Lagnieu prit alors un nouveau visage avec la construction d'H.L.M., d'immeubles collectifs, d'une piscine, d'une maison de retraite, d'écoles, d'un gymnase, d'une salle polyvalente, d'un stade et d'installations sportives, d'un centre des jeunes.
Un riche passé n'empêche pas de se tourner vers l'avenir.
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«Portrait de Paul Eugène MILLIET» par Vincent VAN GOGH
Huile sur toile, 60,3 x 49,5 cm. Arles, septembre 1888
[Musée Kröller-Müller, Otterlo, Pays-Bas]
Découverte historique dans le domaine de l'Art et de l'Armée
(Par Thierry ENGELS, 2017)
Les informations qui suivent, étaient jusqu'alors inconnues : La découverte des dates, lieux de naissance, de décès ainsi que la sépulture de Paul Eugène MILLIET).
Paul Eugène MILLIET (1863-1943)
Appelée plus communément ''Portrait de Paul-Eugène MILLIET'' est une peinture de l'artiste-peintre hollandais Vincent VAN GOGH, réalisée en septembre 1888 à Arles. A cette époque, Paul-Eugène MILLIET était sous-lieutenant au 3ème Régiment des Zouaves qui avait ses quartiers à la Caserne Calvin située Boulevard des Lices à Arles.
Nous ne connaissons pas grand-chose sur la vie de Paul Eugène MILLIET, mise à part qu'il fut l'élève, l'ami et sourtout immortalisé par le célèbre peintre Vincent VAN GOGH !
Celui-ci lui a donné des leçons de dessin et en échange MILLIET a livré des peintures lui appartenant pour les emmener à Paris chez son frère Théo. À son retour à Arles, fin septembre 1888, MILLIET lui a remis une série de gravures sur bois ukiyo-e (estampes japonaises) et d'autres peintures choisies par le frère de Van Gogh, Théo. Dans les jours qui suivirent Van Gogh a exécuté ce portrait de MILLIET.
A sa retraite, MILLIET était colonel et fut fait Chevalier de la Légion d'Honneur(1895), Officier de la Légion d'Honneur (1913), puis Commandeur de la Légion d'honneur (1921). Décoré de la Croix de Guerre.
Paul Eugène MILLIET s'est marié le 26 juin 1919 à la mairie du 9ème Arrondissement de Paris avec Louise BADIE** (1870-1952).
** Louise Bonaventure Madeleine BADIE est née à Perpignan le 23 février 1870. Elle est décédée à Paris (7°) le 7 octobre 1952.
-Découverte de sa date et lieu de naissance.
Paul Eugène MILLIET est né à 7h00 du matin, au domicile de ses parents, le 16 juillet 1863 à Lagnieu (Ain). Fils de François MILLIET, gendarme à Lagnieu et de Marie Virginie COMBET. [Acte de naissance N° 38 du 16/07/1863].
-Découverte de sa date et lieu de décès.
Il est décédé à 10h00 du matin en son domicile du 9, avenue de La Bourdonnais, le 16 mars 1943 à Paris (7ème arrondissement). [Acte de décès N° 455 dressé le 17/03/1943].
-Découverte de sa sépulture au célèbre cimetière du Père Lachaise à Paris !
Jusqu'alors inconnue, la découverte de la sépulture de Paul Eugène MILLIET le 31 mars 2017 à Paris, au cimetière du Père Lachaise (94ème division) où il est inhumé depuis le 20 mars 1943. (Concession N°46 perpétuelle de 1920).
Dans la même sépulture, reposent :
-L'architecte Louis PECHARD [Charles Louis Joseph Péchard] (1849-1917), ancien chef de Bataillon. Officier de la Légion d'Honneur (1913). Il était le 1er mari de Louise BADIE [épouse de Paul Eugène MILLIET].
-Lucie BADIE née LEHEC puis LEHEC DE MONTOSSE (1847-1919), [belle-mère de Paul Eugène MILLIET].
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Traditions Populaires
La Saint-Vincent
Lagnieu était surtout un pays de vignobles. Toute la vie du pays se trouvait donc tributaire du travail de la vigne qui en donnait le rythme.
Pour la Saint-Vincent (22 janvier) jour de foire et aussi jour de fête des vignerons, il y avait un office religieux à l'église, où la hallebarde garnie de raisins était présente. Puis un grand banquet où le vin était offert par les vignerons. Actuellement, la tradition du banquet est maintenue ...mais il n'y a plus guère de vignerons.
Les conscrits
En ce qui concerne les fêtes et réjouissances populaires, c'étaient les "conscrits", c'est à dire les garçons devant partir l'année suivante au service militaire, qui en étaient les animateurs.
Carnaval et Mardi-Gras
Le bal de la Saint-Nicolas ouvrait les festivités de la "classe". Puis c'était la Saint-Clair, deuxième patron de Lagnieu (2 janvier), où les conscrits offraient la brioche aux habitants, le tout avec quelque musique, et un char décoré. Venaient ensuite les grandes festivités du carnaval.
La "sous-classe" c’est à dire ceux qui allaient devenir conscrits à la Saint-Nicolas suivante, venait prêter main forte.
Le dimanche, c’était un défilé de chars sur un thème précis, dont souvent un homme politique ou un habitant du pays faisait les frais.
Sur un des chars trônait Carmentran (Carême entrant) mannequin bourré de paille.
Le jour de Mardi-gras, Carmentran était décapité sur la place de la Liberté, au milieu d'un attroupement de tous les enfants, puis jeté sur les balcons à l'aide d'un "chari", grande bâche tenue par de robustes gaillards de la "sous-classe", pendant que la classe collectait dons et vin !
A la nuit tombée, Carmentran était brûlé sur la place. Dans la nuit des groupes de jeunes, conscrits ou non faisaient "l'échelle". Masqués, la tête couverte d'un bonnet de nuit, et passés entre les barreaux d'une échelle, ils parcouraient les rues de la ville, s'attardant devant les maisons dont l'occupant avait eu des déboires conjugaux...
Le mercredi des Cendres, les conscrits, habillés en cuisiniers, tout en blanc, toque blanche, distribuaient les matefaims dans chaque foyer, moyennant quelques finances, et le tout accompagné de chansons. Quelques anciens se chargaient de la cuisson des matefaims.
Le 1er dimanche de Carême, c'étaient les "Brandons", feux de joie allumés un peu partout sur la montagne.
Vogue du 1er Mai
Le 1er Mai
les conscrits plantaient sur la place, et devant les demeures du maire et des adjoints les "mais", arbres coupés dans les "communaux" et surmontés d'un drapeau.
C'était la coutume aussi de ramasser et de rassembler sur une place tout ce qui "traînait" dans les rues; tombereaux, bancs, chaises, fagots, échalas, tonneaux !
Il ne reste plus actuellement que la vogue du 1er mai.
Le Charavelet
La Saint-Jean-Baptiste (24 juin), est la fête patronale de Lagnieu.
Annoncée la veille au soir et le matin de très bonne heure par le tir des "boëtes".
Fête foraine traditionnelle sur la place des Acquises.
Le clou de la fête, c'est l'embrasement du "Charavelet".
Tronc de peuplier dépouillé de ses branches et garni de fagots de sarments de vigne (les "royons ou rollions"), de paille, de vessies remplies d'essence, puis dressé à grand'peine. Un drapeau flotte au sommet. Et à la nuit, en grande pompe le maire, les conseillers municipaux, les pompiers, souvent une fanfare, suivis de la plus grande partie de la population, gravissent la montée de la gare (l'ancienne Cota-Vollard) pour mettre le feu au Charavelet. Et, si les flammes atteignent le drapeau du sommet, c'est de bon augure, les conscrites se marieront dans l'année !
Le Charavelet, c'est le descendant des feux de la Saint Jean.
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Particularités du sous-sol de Lagnieu
Lorsqu'on observe des couches de sédiments, il est admis de trouver les strates les plus anciennes au-dessous et les plus récentes le plus près de la surface, si aucun bouleversement n'est venu renverser cet ordre. C'est sur ce point que se situe la particularité du sous-sol de Lagnieu. Ici, les poussées exercées sur les strates ont provoqué des plis importants avec des retournements et un pli-faille comme le montre la coupe des terrains entre Torcieu et Lagnieu (fig.4).
Les couches de sédiments qui nous intéressent sont nommées (des plus anciennes aux plus récentes) :
A Lagnieu, que trouve-t-on des ces restes glaciaires ?
les plus proches ont été utilisés : un mur en galets roulés.
Claude Bellier
Sources et iconographie :avec l’aimable autorisation de Jacques Beauchamp, Université de Picardie, Amiens.
Ainsi que : Geologie Alpine La déglaciation Rhodanienne par G. Monjuvent
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Le Canton de Lagnieu
Riche de 26 communes, le canton de Lagnieu s'étend des bords du Rhône jusqu'aux rives de l'Ain puis s'élève sans complexe vers les montagnes du Bas-Bugey. Cette diversité est sa première richesse ; richesse historique des pays d'eau et richesse naturelle des paysages.
La Plaine de l'Ain, entre la rivière d'Ain et le Rhône, est devenue, après un passé agricole, un parc industriel reconnu. Les tours refrigérantes de la centrale nucléaire du Bugey se voient de loin ! L'est du canton suit toujours le Rhône dans son parcours au pied des montagnes. Cette particularité lui donne son aspect sympathique ; assis au bord de l'eau, vous vous sentez protégé par ces falaises dominantes...
Chaque village a ses particularités qu'elles soient architecturales (châteaux de Sainte-Julie et de Chazey, de superbes bâtisses de pierres) ou pittoresques ( la forêt de Leyment et ses célèbres muguets, les "Demoiselles" de Villebois).
Nous laisserons chacun d'entre vous découvrir par lui-même les trésors du canton et de ses villages :
- Bénonces,
- Blyes,
- Briord,
- Charnoz-sur-Ain,
- Chazey-sur-Ain,
- Groslée,
- Innimond,
- Lagnieu,
- Leyment,
- Lhuis,
- Lompnas,
- Loyettes,
- Marchamp,
- Montagnieu,
- Ordonnaz,
- Sainte-Julie,
- Saint-Jean-de-Niost,
- Saint-Maurice-de-Gourdans,
- Saint-Sorlin-en-Bugey,
- Saint-Vulbas,
- Sault-Brenaz,
- Seillonnaz,
- Serrières-de-Briord,
- Souclin,
- Villebois,
- Villieu-Loyes-Mollon.
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QUELQUES DATES MARQUANTES D’EVENEMENTS A LAGNIEU
-2600 avant J.C. : Habitat néolithique découvert au Petit Blossieu (découvert pendant les travaux de la déviation).
-58 avant J.C. : Jules César a entrepris la conquête de la Gaule. Le Bugey a subi la forte empreinte de la civilisation romaine. Des vestiges existent à Lagnieu.
476 : Chute de l’empire romain d’Occident - Début du Moyen Age
vers 1300 : premiers fondements du château de RUFFIEU
1350 : Un acte prouve que le port de Lagnieu fonctionne au moyen d’un bac
1360 : Lagnieu possède un hôpital et un collège
1377 : Constructions d’enceintes de la ville
Vers 1444 : première foire de la Saint-Vincent (janvier) La St Martin est plus ancienne
1460 : Construction de la chapelle de la Plastre (De la croix) dans le cimetière
1471 : Début de la construction du Vieux Château
1500 : Fin du Moyen-Age - début de la Renaissance
1536-1559 : Première occupation française par les troupes de François 1er
1546 : M. Pierre Guinet obtient l’autorisation de construire le pigeonnier de Biaune
1581 : Dernière épidémie de peste (les pestiférés sont confinés en quarantaine à Joyamoux). A Lyon la peste s’est installée en 1554-1581-1582-1628-1629 : 50 000 morts sur 150 000...
1601 : Le Bugey devient français
5 septembre 1693 : Jean-François Muret devient le premier maire de Lagnieu
1701 : Melle De La Poype de Vertrieu fonde l’hospice de Lagnieu
1805 : La commune compte 2253 habitants
1807 : Les de La Verpillière sont maires de Lagnieu de 1807 à 1821, de 1828 à 1830, de 1840 à 1848 et de 1852 à 1856
1835 : Construction de la mairie
1846 : Premier pont pour traverser le Rhône à Lagnieu
1856 : La commune compte 3047 habitants (2253 en 1805, 2014 en 1921)
1864 : Construction de l’église actuelle
1871 : L’espérance de vie dans l’Ain est de 37,5 ans
1875 : De 1875 à 1939, un train effectue chaque jour 4 aller/retour Ambérieu-Villebois
30 mai 1886 : Inauguration de l’éclairage électrique à Lagnieu
1888 : Première rentrée des classes à l’école du Vieux Château
9 décembre 1905 : Loi sur la séparation de l’église et l’état
1909 : Inauguration de la Croix du Bramafan
11 Novembre 1918 : Armistice - Fin de la grande guerre : 64 morts à Lagnieu – 11 à Proulieu
1921 : La commune compte 2014 habitants
11 Novembre 1922 : Inauguration du monument aux morts. Œuvre d’Alphonse Muscat
1924 : Construction de la verrerie. 8 avril 1925 sortie du premier flacon
1926 : Naissance de l’harmonie à Lagnieu
1936 : Le front populaire : 40 heures hebdomadaires de travail, les congés payés (15 jours)
11 juin 1944 : Gustave Ducarre, 60 ans, Henri Gallet, 18 ans, et René L’Hôte, 24 ans, sont fusillés par les Allemands. Stèle à l’entrée Nord de Lagnieu
8 Mai 1945 : Capitulation de l’Allemagne. 11 soldats de Lagnieu et 2 de Proulieu ont donné leur vie à la patrie
15 Juin 1945 : Inauguration de la stèle aux fusillés en présence D’Edouard Herriot, Georges Lacroisille, Maire de Lagnieu, des résistants, des anciens combattants
19 Mars 1962 : Fin de la guerre d’Algérie. De nombreux jeunes de Lagnieu reviennent
1963 (et jusqu’en 1995) : Guy de la Verpillière est élu maire de Lagnieu
1965 : Proulieu est rattaché à Lagnieu
1966 : Inauguration de la piscine
1969 : Le collège Paul Claudel est mis en service
1970 : Construction du gymnase
1972 : Inauguration du parc industriel de la plaine de l’Ain (P.I.P.A). En 2005 le parc compte : 75 entreprises, 3500 salariés, sur 870 hectares
1975 : Les entrepôts Badin Defforey, rue de l’industrie sont transférés à St Sorlin
6 mars 1976 : Inauguration de la maison de retraite actuelle
1977 : Construction du centre animation jeunesse
1981 : Construction de la salle polyvalente
1985 : Place de la vieille ville. Rénovation de la mairie
1986 : Le gaz de ville arrive à Lagnieu
29 janvier 1994 : inauguration de la déviation RN 75
1995 : Balloffet (usine spécialisée dans les filières en diamant) fête ses 169 ans ! Les entrepôts Badin Defforey rue de l’industrie sont démolis ((remplacés plus tard par le magasin Champion)
1er Avril 2004 : André Moingeon est élu Maire et remplace Charles de La Verpillière élu Président du Conseil Général de l’Ain
Juin 2004 : le site Internet de Lagnieu est ouvert
2005 : Fin des travaux de la rue Pasteur, parking vieux château, début de la construction de la Maison Petite Enfance, complexe Tennis, achat et vente de la maison pour les personnes âgées, chemin du Moulin, lancement de l’étude de la déviation de Proulieu, étude du P L U
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